Sevépi portée par une belle dynamique
Plusieurs projets marquent l’actualité de la coopérative Sevépi, qui a tenu son AG le 10 décembre. Notamment une malterie bio et une labellisation Engagé RSE prévues pour l’été 2025. Sans oublier la toute nouvelle union Sitera.
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« C’est un bon résultat et obtenu uniquement avec une activité appro-collecte », résume Aurélien Caurier, dirigeant de la coopérative Sevépi, en présentant les chiffres de l’exercice 2023-2024 en aparté de l’assemblée générale qui s’est déroulée le 10 décembre, à Ménilles (Eure).
En effet, un résultat net de près de 2,3 M€ a été enregistré pour la coopérative céréalière, basée dans l’Eure et qui a réalisé un chiffre d’affaires de 178 M€ et collecté 475 000 t en 2023. Et 60 % de ce résultat a été redistribué aux adhérents. Un niveau de redistribution supérieur aux années précédentes dans un contexte où les trésoreries des exploitations sont pour la plupart tendues à la suite de la mauvaise récolte de cette année.
800 t de malt bio tracé
Cette AG a permis de présenter la nouvelle union Sitera réunissant Sevépi, la coopérative Garun-Paysanne et la coopérative de Creully pour commercialiser un volume de 1 Mt de grains à partir du 1er juillet prochain.
Parmi les autres projets, deux d’entre eux ont également pour échéance l’été 2025 : une malterie artisanale bio, installée dans un bâtiment existant et qui va traiter 1 000 t d’orge bio pour produire 800 t de malt destiné aux microbrasseries parisiennes ; ainsi qu'un objectif de labellisation Engagé RSE avec l’Afnor.
Le label bas carbone engagé depuis un an
Le bilan carbone de la coop a déjà été réalisé et pointe la part prépondérante de l’amont agricole qui représente 99 % du volume en équivalent carbone émis. Cependant, une démarche label bas carbone est déjà engagée au niveau des exploitations depuis un an avec l’accompagnement de SysFarm et l’objectif de valoriser les efforts réalisés en trouvant des filières. Un technicien environnement a été embauché pour gérer ce dossier. Il avait rejoint la coopérative par la voie de l’apprentissage pour son master environnement.
Quant à la campagne en cours, elle sera impactée par la chute de la collecte, comme pour la plupart des entreprises touchées. Sevépi avait cependant pris des mesures d’optimisation des coûts pour anticiper la vague, mais n’a pas utilisé le recours au chômage partiel afin de pouvoir terminer la récolte de maïs qui va être finalisée en janvier.
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